Prix moyen des assurances animaux en septembre
En septembre, le coût moyen de l'assurance animaux confirme que les chiens restent plus onéreux à couvrir que les chats, notamment sur les formules premium où les frais de santé potentiels sont plus élevés. Les formules économiques restent accessibles, mais leur périmètre de garanties est limité, tandis que les formules médium et premium séduisent de plus en plus de propriétaires soucieux d'anticiper les dépenses vétérinaires. Si les écarts de tarifs paraissent faibles d'un mois sur l'autre, ils traduisent une réelle volonté des assureurs de rester compétitifs à la rentrée, période stratégique pour les souscriptions.
Analyse
| Type d'animal | Formule économique | Formule médium | Formule premium |
|---|---|---|---|
| Chien | 12,74 € | 27,58 € | 45,32 € |
| Chat | 9,91 € | 20,42 € | 33,60 € |
- Un marché globalement stable : Les écarts par rapport à août sont faibles sur les formules économiques et médium, ce qui confirme que la majorité des assureurs conservent une stratégie prudente sur ces segments très compétitifs.
- Une baisse sur les formules premium chats (-0,57 €) : Cela peut sembler marginal, mais sur une année complète, cela représente près de 7 € d'économies par contrat. Ce recul est d'autant plus notable que les formules premium étaient jusqu'ici en progression constante. Les assureurs semblent chercher à séduire des propriétaires de chats de plus en plus attentifs à la couverture des frais lourds (chirurgie, hospitalisation).
- Une modération bienvenue pour les chiens : Les variations restent minimes, mais elles confirment une volonté de ne pas alourdir davantage le budget des ménages alors que les dépenses liées aux chiens (nourriture, accessoires, éducation) restent plus élevées que pour les chats.
Top 3 des assureurs les moins chers en septembre
Quels constats ?
Au-delà des moyennes, il est essentiel d'identifier les assureurs qui se démarquent par leurs tarifs les plus compétitifs. Le podium du mois révèle des stratégies commerciales parfois très serrées, où quelques centimes d'écart suffisent à faire évoluer le classement.
| Classement | Assureur | Prix mensuel (Chat) | Prix mensuel (Chien) |
|---|---|---|---|
| 1 | Kozoo | 9,51 € | 15,41 € |
| 2 | Figo | 11,14 € | 19,34 € |
| 3 | Acheel | 12,61 € | 19,50 € |
Kozoo consolide sa première place : Avec un prix plancher à 9,51 € pour les chats et 15,41 € pour les chiens, Kozoo se positionne comme l'acteur incontournable des formules économiques. L'écart est particulièrement visible chez les chiens, où la baisse de 0,70 € par rapport à août constitue une réduction tangible.
Un duel Figo vs Acheel : Les deux assureurs échangent leurs positions d'un mois à l'autre, illustrant une bataille tarifaire millimétrée. Pour les propriétaires, cela confirme l'importance de comparer régulièrement, car une offre compétitive en août peut être moins avantageuse en septembre.
L'effet rentrée : Cette guerre des prix n'est pas anodine. Septembre est un moment stratégique, les propriétaires reprennent leurs habitudes de gestion et beaucoup envisagent une souscription ou un changement de contrat. Les assureurs en profitent pour ajuster leurs tarifs afin de capter ce flux de nouveaux clients.
Les chiffres clés du mois
Ces 3 chiffres clés permettent d'illustrer certaines réalités du marché pour les propriétaires :
- 24 €/mois : prix moyen pour assurer un chat Persan. Les races à prédisposition génétique (insuffisance rénale, problèmes respiratoires) sont plus coûteuses à couvrir, ce qui se traduit mécaniquement par des primes supérieures à la moyenne.
- 31 €/mois : prix moyen pour assurer un chien de 2 ans. Ce tarif illustre l'effet "palier d'âge", qui intervient autour de 2 ans, où les assureurs considèrent que les animaux deviennent plus sujets à des problèmes médicaux.
- 11 €/mois : prix moyen pour assurer un chat en formule économique. Un prix attractif, typique des offres économiques qui proposent des couvertures très bon marché mais de facto, restreintes en termes de garanties.
Analyse d'expert
Ces trois chiffres révèlent une double stratégie des assureurs :
- Renforcer la rentabilité sur certains profils (jeunes chats, races fragiles) en augmentant les primes.
- Rendre plus accessibles les formules premium chiens, pour démocratiser un segment jusqu'ici réservé à une minorité.
Pour les propriétaires, cela implique de rester particulièrement vigilants : une hausse de 10 € par mois sur un chat d'un an équivaut à 120 € supplémentaires sur l'année. À l'inverse, la baisse sur les chiens premium peut permettre d'économiser près de 100 € par an.
Le portrait du mois : Bella, Berger Australien
En septembre, c'est Bella, une femelle Berger Australien d'un an, assurée en formule premium pour 41,71 €/mois, qui illustre la réalité du marché.
Comparée à Felix, notre Maine Coon de 6 mois en août (35,15 €/mois en premium), Bella incarne plusieurs tendances :
- L'écart chien/chat : les chiens de grande taille coûtent toujours plus cher à couvrir, leurs pathologies étant souvent lourdes (problèmes articulaires, maladies chroniques).
- Un budget conséquent mais en recul : les 41,71 € de Bella se rapprochent du prix moyen constaté ce mois-ci (41 €/mois), en baisse notable par rapport aux 49 €/mois d'août. Cela confirme que les formules premium pour chiens deviennent plus accessibles, même pour des races réputées coûteuses.
- Un signal aux propriétaires : pour un Berger Australien, race particulièrement populaire en France, cette baisse est une bonne nouvelle. Elle permet à davantage de familles de s'équiper d'une couverture complète sans faire exploser leur budget.
Perspectives et conseils
Voici 3 éléments clés important à retenir :
- Une rentrée propice à la comparaison : avec des écarts qui peuvent atteindre 10 € par mois, septembre apparaît comme un moment clé pour réévaluer son contrat ;
- L'importance du profil animal : les écarts ne concernent pas seulement le type de formule, mais aussi l'âge et la race. Un chat Persan ou un chien de grande taille n'impliquent pas le même coût d'assurance qu'un Européen ou un Jack Russell.
- Un marché sous tension : entre inflation et hausse des frais vétérinaires, les assureurs doivent trouver un équilibre entre attractivité commerciale et rentabilité. Cela se traduit par des ajustements parfois brusques, comme la hausse de +10 € sur les chats d'un an.
Conseil expert : Au-delà du prix, les propriétaires doivent comparer les niveaux de remboursement (consultations, chirurgies, soins préventifs), les plafonds annuels et les exclusions. Un contrat légèrement plus cher peut s'avérer bien plus protecteur en cas de sinistre lourd.
Le baromètre de septembre illustre donc un marché en pleine recomposition, où certaines hausses marquées contrastent avec des baisses significatives selon les profils. Dans ce contexte mouvant, il devient essentiel pour les propriétaires d'animaux de ne pas se limiter à un seul indicateur de prix, mais de prendre en compte la qualité des garanties et l'adéquation du contrat avec les besoins réels de leur compagnon.
L'utilisation d'un comparateur d'assurances animaux s'impose alors comme un outil incontournable : il permet non seulement d'identifier les offres les plus compétitives du moment, mais aussi de gagner en visibilité sur la diversité des couvertures disponibles. À l'heure où chaque euro compte, comparer reste la meilleure stratégie pour protéger durablement son animal tout en maîtrisant son budget.
*Méthodologie : Étude sur les primes moyennes d'assurance animaux réalisée entre le 01/08/2025 et le 31/08/2025 sur un total de 6 324 primes sur lecomparateurassurance.com. Le prix moyen pour une assurance chat se base sur 2 156 primes, le prix moyen pour une assurance chien sur 4 168 primes.