
Seuls les contrats d'assurance tous risques seront pris en charge
Classé dans la catégorie « événement climatique », l'orage de grêle n'est couvert que si le propriétaire du véhicule a souscrit une assurance auto tous risques. Dans ce cas, le montant de l'indemnisation sera déterminé en fonction des termes du contrat. Cependant, mais une part des dommages demeure à la charge de l'assuré. La valeur de celle-ci n'est pas la même pour toutes les compagnies, et certains acteurs choisissent d'appliquer la franchise légale pour la catastrophe naturelle (380 euros).
Les formules au tiers ne bénéficieront de ce fait d'aucune prise en charge, même si la voiture a été fortement abîmée par la grêle.
Néanmoins, si le contrat comporte une garantie « bris de glace », les vitres ou pare-brise fêlés ou cassés sont couverts.
À noter que la réparation des éléments de la carrosserie criblés par la grêle coûte cher, de l'ordre de 3 000 euros à 5 000 euros, selon la gravité du dommage subi par le véhicule.
Est-il possible de profiter d'un remboursement total des dégâts ?
Si les contrats d'assurance automobile classiques ne prévoient pas une prise en charge à 100 % des dégâts occasionnés par les sinistres climatiques, les propriétaires de voiture pourront toutefois recevoir un remboursement intégral des dépenses en souscrivant une assurance complémentaire.
Proposée par un certain nombre d'acteurs, ce type de formule couvre la franchise, sous réserve que son coût soit inférieur aux 380 euros dus par le client. En règle générale, le tarif est défini en fonction de quelques paramètres comme les caractéristiques du véhicule, le niveau de remboursement souhaité, le nombre annuel des sinistres couverts, etc.