
Optimiser la sécurité sur les routes dangereuses en hiver
L'objectif de la loi Montagne est de réduire les accidents sur les routes de montagne et dans les sites fortement enneigés. 34 départements répartis sur six massifs (Alpes, Pyrénées, Massif central, Jura, Vosges et Corse) sont considérés à risques .
Les préfectures des zones concernées mettent à jour la cartographie et la liste des communes visées par la loi en fonction des conditions climatiques. Des panneaux de signalisation B58 (pour l'entrée) et B59 (pour la sortie) délimiteront également les portions de route dangereuses.
La réglementation relative aux équipements
Quelques changements vont intervenir pour cette édition de la loi Montagne. Ils concernent essentiellement les matériels à monter sur les véhicules qui emprunteront les routes à risques. Les obligations varieront en fonction des spécificités des moyens de transport.
Les voitures particulières doivent au minimum être dotées de deux chaînes ou de quatre pneumatiques homologués (désormais, seuls les pneus 3PMSF seront autorisés). Les chaînes à neige en métal s'imposent en cas d'enneigement important et sur les camions (avec ou sans remorque).
Pour un usage ponctuel sur les véhicules légers, les chaussettes textiles représentent une option.
Les sanctions prévues en cas de non respect des dispositions de la loi Montagne
À partir de cette saison, les contrôles routiers dans les zones concernées par la loi Montagne vont se durcir. Des sanctions s'appliqueront pour les conducteurs dont les voitures ou les camions ne sont pas correctement équipés. Ils s'exposent à une amende forfaitaire de 135 € et à l'immobilisation de leur véhicule par les forces de l'ordre .
Par ailleurs, même avec une assurance auto en règle, la compagnie peut refuser d'indemniser un conducteur responsable d'un accident sur une voie réglementée, surtout si les obligations relatives aux équipements exigés pour circuler sur ce type de route ne sont pas respectées.