Les anticipations économiques et immobilières des ménages en 2025

Selon l’enquête de la BCE de juin 2025, la perception des consommateurs au sein de la zone euro oscille entre une inflation jugée sous contrôle et une prudence palpable dans leurs dépenses futures. Cette ambivalence se reflète également dans une confiance mitigée, mais persistante, envers la santé économique générale et le marché immobilier.

Les anticipations économiques et immobilières des ménages en 2025

Inflation, un horizon stable à double facette

La perception des ménages en juin 2025 situe l'inflation passée à 3,1 %, un seuil stable et le plus bas depuis septembre 2021. Les prévisions à un an chutent à 2,6 %, revenant en deçà des pics récents. À moyen et long terme, la confiance reste solide, avec des anticipations comprises entre 2,1 % et 2,4 %.

Toutefois, des écarts notables demeurent selon les profils sociaux et générationnels. Les foyers à faibles revenus continuent de prévoir une montée des prix plus marquée par rapport à ceux appartenant aux catégories aisées, notamment à court terme. Par ailleurs, les jeunes adultes manifestent une perception et des prévisions d'inflation plus basses, bien que la différence avec les générations plus âgées tend à se réduire, signe d'un resserrement des attentes face à la réalité économique.


Revenus et consommation : un recentrage prudent

Les prévisions relatives à l'évolution des revenus nominaux demeurent globalement stables, avec une progression moyenne estimée à environ 1 % sur un an. Derrière cette apparente constance se profilent toutefois des dynamiques contrastées selon les catégories sociales : les ménages les plus favorisés révisent leurs attentes à la baisse, tandis que les foyers à faibles revenus expriment un regain de confiance quant à l'amélioration de leur situation financière.

En matière de dépenses, la perception d'une forte hausse des dépenses reste ancrée chez les ménages, avec un taux de 5 % sur l'année écoulée. Cependant, les projections pour 2026, désormais limitées à 3,2 %, en baisse par rapport aux 3,7 % du printemps, pourraient traduire une accalmie progressive.

Perspectives économiques et marché immobilier

Les indicateurs relatifs à la croissance économique affichent une timide amélioration.

Après des prévisions dégradées en début d'année, la contraction attendue pour les douze prochains mois s'allège à -1 %. Parallèlement, le taux de chômage anticipé se rapproche doucement du niveau actuel, passant de 10,3 % à 9,8 %,

Ce qui témoigne d'une confiance modérée dans une stabilisation prochaine du marché du travail.

Dans le secteur immobilier, les attentes restent mesurées. La progression des prix est envisagée à 3,1 % sur un an, en léger retrait par rapport aux estimations précédentes. Quant aux taux hypothécaires, leur niveau prévu recule à 4,3 %, bien que cette moyenne masque des disparités importantes : les ménages avec un revenu modeste craignent des conditions de crédit plus contraignantes que les catégories aisées, tant en matière de taux que de coûts associés, comme l'assurance de prêt. En effet, la perception d'un accès au financement plus restrictif qu'il y a un an demeure, même si les inquiétudes quant à un durcissement semblent progressivement s'estomper.

En résumé

Ce qu'il faut retenir

  • L’enquête de la BCE traduit ainsi un équilibre délicat entre une perception d’inflation sous contrôle, un recentrage des dépenses et un marché immobilier qui reste soumis à des contraintes tout en bénéficiant d’une confiance en légère amélioration.
  • Cette configuration impose aux ménages de naviguer avec prudence dans un environnement économique encore marqué par des incertitudes, malgré des signaux positifs qui ouvrent la voie à une stabilisation progressive.
Comparer les assurances emprunteur

*Francesco 37 ans ingénieur d’études et Emilie 36 ans comptable, non-fumeurs, ils ont emprunté pour l’achat d’une résidence principale 398 622 € sur 273 mois en janvier 2025, assurés à 100% sur 2 têtes. Francesco et Emilie ont pu faire une économie sur leur projet de 38 080€ soit 19 040 € par tête et 70% d’économie par rapport à un contrat pris avec sa banque.