
Une bonne nouvelle pour les survivants des cancers de la prostate et des testicules
Le droit à l'oubli évite aux individus qui ont un passé médical chargé de ne pas être pénalisés lors de la souscription d'une assurance emprunteur. Il s'inscrit dans la même perspective que la loi Lemoine de 2022 qui allège les conditions d'accès aux prêts de cette catégorie de la population.
La couverture d'un projet immobilier, au minimum pour les garanties décès et invalidité, est en effet exigée par les banques. Or, les organismes qui la proposent, appliquent généralement une majoration importante de leurs tarifs pour les personnes dont l'état de santé peut constituer un risque plus élevé que la normale.
L'année dernière, les survivantes aux cancers du sein ont pu bénéficier du droit à l'oubli lors de la souscription de leur prêt à l'habitat.
Cette année, ce sont les hommes qui ont guéri ou fini leur traitement du cancer des testicules et de la prostate, et en rémission, qui peuvent en bénéficier auprès de quelques enseignes bancaires.
Le marché immobilier en profitera également
Le droit à l'oubli pour les rescapés des cancers (sein, prostate et testicules) qui veulent se lancer l'achat d'une résidence pourrait également être bénéfique pour le marché immobilier. L'inclusion de ces porteurs de projets parmi les acquéreurs potentiels contribuerait en effet à une augmentation sensible de la demande.
Du côté des acteurs de la banque-assurance, le droit à l'oubli qui met fin à la discrimination tarifaire des individus au passé médical lourd pour la couverture de leur crédit à l'habitat pourrait représenter un argument commercial. En revoyant leurs stratégies d'octroi des contrats en faveur des personnes désavantagées par leur historique de santé, ces professionnels pourraient attirer davantage de clients.