
Faciliter l'accès au prêt immobilier pour les anciens cancéreux
Le cancer de la prostate et celui des testicules sont les principaux cancers qui touchent les hommes. La France compte plus de 60 000 malades pour le premier et environ 2 700 pour le second.
Afin de permettre aux personnes qui souffrent de ces pathologies de souscrire une assurance emprunteur adaptée au crédit immobilier qu'elles demandent, la BPCE a pris la résolution de ne plus greffer de majoration à cette garantie.
Aucune surprime ou exclusion ne sera appliquée pour ceux qui ont achevé leur protocole de soins et ceux qui sont sous surveillance médicale sans suivre de traitement.
Le montant maximum du prêt, pour un projet immobilier privé ou professionnel qu'ils pourront souscrire, est fixé à 3 millions d'euros.
L'année dernière, la banque a déjà appliqué cette mesure pour les femmes qui sont venues à bout d'un cancer du sein. Cette décision entre dans le cadre de sa politique de non-discrimination dans l'octroi de l'assurance de crédit.
Dépasser le droit à l'oubli
La convention AREAS (S'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) comprend plusieurs dispositions relatives à la facilitation de l'accès à l'assurance et au crédit pour les personnes qui souffrent ou qui ont eu une maladie grave ou un handicap. La BPCE va donc plus loin que les conditions liées à certains cancers énoncées dans la convention. Les hommes qui ont fini leur traitement peuvent souscrire une assurance de crédit, aucun délai d'attente n'est appliqué.
Par ailleurs, la BPCE a instauré une garantie « aide à la famille » dédiée aux parents qui ont des enfants souffrants ou qui présentent un handicap.
Elle peut couvrir gratuitement jusqu'à la moitié des mensualités d'un crédit immobilier pendant deux ans et quatre mois.