La gestion des conséquences des catastrophes naturelles prend une nouvelle dimension avec l'entrée en vigueur anticipée de mesures clés. Le décret du 25 novembre vient accélérer la prise en charge des frais de relogement d'urgence pour les sinistrés. Cette disposition vise à renforcer la protection des résidents dont les domiciles ont été déclarés impropres à l'habitation.

Gestion des catastrophes naturelles : modification de la prise en charge des frais de relogement

Prise en charge des frais de relogement : un tournant décisif

Afin d'améliorer l'efficacité du régime des catastrophes naturelles, le décret du 25 novembre vient ajuster la date d'entrée en vigueur des dispositions liées à la prise en charge des frais de relogement d'urgence.

Ces dispositions s'appliquent aux détenteurs d'un contrat d'assurance habitation couvrant leur résidence principale. Le critère déclencheur est l'impropriété à l'habitation pour des raisons de sécurité, de salubrité, ou d'hygiène.

Concrètement, les articles D. 125-4 à D. 125-4-4 du Code des assurances, introduits par le décret du 30 décembre 2022, entrent en vigueur au 1er novembre 2023. Ces dispositions concernent les modalités de prise en charge des frais de relogement. En outre, les articles D. 125-5 à D. 125-5-8, ainsi que les articles 2 et 3 du même décret, entreront en vigueur au 1er janvier 2024.


Renforcement des mesures d'urgence

L'arrêté du 25 novembre a avancé au 1er novembre 2023 la date d'application des dispositions relatives à la prise en charge des frais de relogement d'urgence et aux franchises des contrats visés à l'article L. 125-1 du Code des assurances. Cette décision renforce l'engagement envers la protection des adhérents et souligne l'importance des mesures d'anticipation face aux conséquences dévastatrices des catastrophes naturelles.

La garantie relogement d'urgence s'applique aux propriétaires occupants, usufruitiers, locataires, sous-locataires et occupants de bonne foi, sous réserve que leur résidence principale assurée soit impactée par une catastrophe naturelle.

Elle couvre divers scénarios, dont l'impossibilité d'occuper le bien pour des raisons de sécurité, des travaux de réparation post-catastrophe, ou une inaccessibilité empêchant l'expertise des dommages. L'indemnité, basée sur un forfait minimum de 80 euros par jour et par personne, peut être avancée par la personne sinistrée, selon les justificatifs transmis. Les propriétaires bénéficient d'une prise en charge correspondant à la valeur locative, tandis que les locataires sont remboursés des loyers payés. L'indemnité dure jusqu'à six mois après le relogement, excluant les frais indirects, et ne peut être cumulée avec une aide financière d'État.

A retenir
  • Le décret du 25 novembre 2023 modifie la prise en charge des frais de relogement d'urgence en cas de catastrophes naturelles. Il accélère l'application des dispositions, couvrant les souscripteurs d'assurance habitation pour leur résidence principale.
  • Les critères incluent l'impropriété due à des problèmes de sécurité, de salubrité ou d'hygiène.
  • Les articles correspondants du code des assurances entrent en vigueur le 1er novembre 2023 et le 1er janvier 2024.
  • Cette anticipation renforce les mesures d'urgence, soulignant l'engagement envers la protection des assurés face aux conséquences dévastatrices des catastrophes naturelles.