
Un investissement locatif qui séduit
Alternatives aux hôtels et infrastructures d'hébergement touristiques classiques, la location d'un logement meublé via Airbnb séduit toujours plus de propriétaires qui y voient un moyen de rentabiliser leurs biens qu'ils n'occupent pas.
L'expansion du phénomène au cours de ces dernières années a d'ailleurs conduit les autorités de certaines villes à instaurer des règles spécifiques destinées à mieux contrôler cette pratique. Des mesures ont été prises afin de faciliter la recherche de logements pour les résidents permanents, travailleurs et familles notamment. Le nombre de biens qui peuvent être proposés en location de courte durée a ainsi été limité dans certaines agglomérations.
Une garantie soumise à conditions
Si l'assurance habitation reste facultative pour les propriétaires bailleurs, les locataires sont tenus d'en souscrire une.
Or, le fonctionnement des locations meublées touristiques ne permet pas de suivre cette règle.
Néanmoins, la plateforme Airbnb propose une Garantie Hôte pour couvrir les dommages infligés aux biens par les clients. Son montant varie suivant les pays, mais il peut atteindre 3 millions d'euros. Mais elle ne remplacera pas une assurance «?classique?» . De plus, elle comprend plusieurs restrictions comme l'absence de prise en charge pour la RC en cas de litiges avec les voisins et pour les dégâts dus à l'effet du temps et à l'usage.
Souscrire une vraie assurance est préférable
Bien protéger un bien mis en location sur Airbnb implique de couvrir les risques avec une assurance adaptée à ce type de pratique.
Les compagnies sont généralement en mesure de fournir des formules destinées aux locations saisonnières. Les bailleurs peuvent également choisir d'étendre les garanties de la police existante pour le logement en fonction des besoins. Une autre solution consiste à souscrire un contrat particulier comme un PNO (propriétaire non occupant).