
L'Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et la PACA arrivent en tête des régions les plus chères
Si la Bretagne est reconnue comme la région la plus abordable en matière d'assurance habitation (avec un tarif moyen de 25,75 euros par mois), l'Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et la Provence-Alpes-Côte d'Azur figurent en revanche parmi les trois territoires les plus chers en la matière.
En moyenne, les Franciliens doivent s'acquitter de 40,82 euros de cotisations mensuelles, et pour les habitants de la Nouvelle-Aquitaine, ce montant s'élève à 39,51 euros. De leur côté, les ménages vivant dans la PACA doivent débourser 38,70 euros par mois.
Pour justifier ces prix exorbitants, les assureurs mettent en avant les risques d'incidents (vols, vandalismes…) et de catastrophes naturelles élevés auxquels sont exposées ces zones très peuplées.
Pour le cas de la Bretagne qui jouit actuellement d'une situation géographique assez privilégiée, les prévisions tablent sur une hausse exponentielle des sinistres climatiques au cours des 25 prochaines années, notamment la sécheresse (+161 %). Il en serait de même de la Normandie (+124 %).
Dans l'ensemble, la France pourrait faire face à une forte augmentation des épisodes de sécheresse d'ici 2055 (+85 %). En parallèle, le pays serait davantage touché par les inondations dans le futur (+64 %).
Il serait temps d'innove
Face à ces écarts de tarifs qui pénalisent certains assurés, les acteurs du secteur sont appelés à innover. Cette démarche est nécessaire pour le maintien de l'accessibilité des prix de l'assurance habitation.
Par ailleurs, ces professionnels devraient adapter leurs offres à l'évolution rapide de la sinistralité via de nouvelles approches, comme la gestion différenciée des contrats d'assurance selon le territoire, l'ajout de nouveaux paramètres dans le développement des produits ou encore l'élargissement des garanties relatives aux catastrophes naturelles.