Après avoir enregistré une décrue durant la période qui a suivi la pandémie de Covid-19, le loyer des logements pour les étudiants repart de nouveau à la hausse. Cette affirmation résulte des analyses de LocService portant sur près de 90?000 annonces publiées dans un délai de 12 mois.

Vie estudiantine : les loyers repartent à la hausse

Une moyenne nationale de 547 euros pour le loyer étudiant en France

Après les péripéties liées à Parcoursup, pour les nouveaux étudiants, la prochaine étape dans ce « chemin de croix » consiste à trouver un logement. Pour ces derniers, désormais il va falloir payer plus, puisqu'il faut prendre en compte la hausse des loyers . Cela vaut non seulement pour ceux qui vont s'établir dans la Capitale, mais aussi pour ceux qui ont choisi les principales agglomérations estudiantines. Cette hausse s'explique en partie par la hausse du taux d'intérêt qui empêche les primo-accédants de libérer les biens en location.

Aujourd'hui, il faut compter en moyenne 547 euros en France pour un studio de 23 m². C'est Paris qui enregistre le loyer le plus élevé avec un montant médian affiché à 881 euros charges comprises. À cela s'ajoute l'obligation de contracter une assurance habitation étudiant, bien que le coût bénéficie de la multiplicité des offres. Cependant, il reste des villes « moins chères », parmi lesquelles Le Mans et Limoges figurent en très bonne place avec des loyers respectifs de 371 euros et de 375 euros pour un studio de même configuration.


Le studio toujours plébiscité par les étudiants

D'après l'étude réalisée par la plateforme de location entre particuliers LocService,

Les studios et les petits appartements demeurent le type de logement le plus recherché par les étudiants.

59 % des demandes formulées sur le site concernent en effet ces types de bien. Cela a pour effet de faire baisser la demande de colocation. En effet, la cohabitation intéresse aujourd'hui 17 % de la population estudiantine, contre 20 % l'année dernière .

Mais en privilégiant les logements non partagés, les étudiants contribuent au phénomène de « décohabitation » , qui accentue le déséquilibre entre la demande et les offres disponibles, mais également la tension locative. Pour illustration, Lyon enregistre 5,15 demandes pour une offre. À Paris, cette tension est moins importante avec un ratio de 2,34 entre l'offre et la demande.

À retenir
  • Le montant du loyer étudiant moyen augmente après une stagnation durant la période post-Covid.
  • Paris est la ville la plus chère pour les étudiants et Le Mans est la plus accessible.
  • La décohabitation accentue la tension locative dans les villes étudiantes.