Comme de nombreux secteurs d'activité, celui du funéraire connaît également des évolutions destinées à répondre aux besoins et attentes des familles endeuillées. Dans le cadre de son développement et de l'amélioration de ses prestations, le groupe Funecap a décidé de racheter l'italien Altair Funeral spécialisé dans le domaine de la crémation, dans la gestion de crématoriums et de cimetières notamment.
Pour devenir un leader européen des crématoriums
Si outre-Manche, 8 prestations funéraires sur 10 incluent la crémation, en France, ce chiffre est divisé par deux.
Cependant, si l'on tient compte des contrats de prévoyance obsèques souscrits auprès du numéro deux des pompes funèbres français (qui exerce ce métier sous le label Roc.Eclerc), la proportion atteint les 65 %.
Pour mieux se positionner sur ce créneau porteur, le groupe Funecap, qui dispose de plus de 50 crématoriums, 300 salons funéraires et 700 agences funéraires en France et Belgique, veut élargir ses infrastructures.
L'achat d'Altair Funeral, spécialiste italien de la gestion de crématoriums et de cimetières, a ainsi été réalisé dans cet objectif.
Alors que la taille du marché est pratiquement la même pour l'Hexagone et la Botte, les Italiens sont plus enclins à opter pour la crémation que les Français. Par contre, les services de cérémonie restent encore insuffisants en Italie.
La nouvelle entité formée par ces deux grandes sociétés est actuellement le premier groupe paneuropéen dans le domaine des services funéraires et des infrastructures, dont le chiffre d'affaires avoisinera les 450 millions d'euros.
Une ambition de grandir à travers l'Europe
Cette union est aussi l'occasion pour les deux géants du secteur de partager le savoir-faire dans le domaine des pompes funèbres.
Parmi les divers projets prévus par la nouvelle entreprise figure le développement de l'assurance obsèques en Italie où ce segment n'est pas suffisamment exploité.
ImportantDe même, elle ambitionne de gérer plus de 500 infrastructures funéraires en Europe.
Les dirigeants de Funecap tablent sur une présence « dans 6 ou 7 pays européens » d'ici à la fin de l'année. L'objectif étant de créer « le premier groupe paneuropéen » dans le domaine des services funéraires et des infrastructures.