
La nécessité de vérifier les frais avant l'ouverture d'un contrat
Les frais appliqués varient sensiblement d'un assureur à l'autre.
L'idéal est de choisir une offre qui ne prélève que des frais de gestion inférieurs à 1 %, et il est important de bien vérifier si le contrat intègre des frais de versement et d'arbitrages.
En effet, ces commissions peuvent affecter sa performance. En outre, les options de gestion pilotée contribuent à diminuer les rendements.
L'intérêt d'opter pour des versements programmés
Afin de limiter l'effort d'épargne et les risques liés aux investissements en UC, le titulaire devrait alimenter son contrat via des versements programmés, dont le montant et la fréquence seront en fonction de ses possibilités. Selon l'évolution de sa situation financière, il peut à tout moment les suspendre ou les ajuster.
Souscrire plusieurs contrats pour répondre à des besoins variés
Si l'assurance vie est utilisée comme un outil de transmission de patrimoine ou de financement de différents projets, il est préférable de détenir plusieurs contrats. Mais dans ce cas,
L'assuré doit veiller à ce que les enveloppes proposent des avantages complémentaires, et non similaires.
Pour la succession, il ne faut pas oublier que les versements effectués avant les 70 ans du titulaire profitent d'une fiscalité favorable.
Il doit prêter une attention particulière à la rédaction de la clause bénéficiaire.
Pour rappel, celle-ci peut être modifiée à tout moment, si nécessaire.
Autre point essentiel, la garantie plancher, laquelle permet d'assurer que la totalité du capital placé soit versée au(x) bénéficiaire(s) après le décès du souscripteur. Son coût sera en fonction du niveau de protection souhaitée.
Anticiper les retraits pour une fiscalité optimale
Lors d'un retrait, les gains sont soumis au PFU (30 %) si le contrat a moins de 8 ans. Passé ce délai, la fiscalité devient plus avantageuse, car un abattement annuel de 4?600 euros par personne est accordé avant la taxation. En outre, le taux de l'IR est à 7,5 % jusqu'à 150?000 euros.
Il est possible de contourner cette imposition en souscrivant un prêt adossé au contrat auprès de l'assureur, à titre d'avance.
En contrepartie, un taux d'intérêt aux environs de 5 % est appliqué.