Face à l’incertitude qui plane sur leur avenir financier, les Français se tournent vers les solutions d’épargne personnelle. L’assurance vie sous sa forme assurancielle continue de gagner en popularité avec une hausse de plus de +25 % de la collecte entre août 2024 et août 2025. Le recul des taux des livrets réglementés contribue notamment à son succès.
En résumé
Ce qu'il faut retenir
Un été particulièrement rentable
Les récentes données chiffrées rendues publiques par France Assureurs démontrent l’engouement des Français pour l’assurance vie en tant que solution d’épargne. Rien que pour le mois d’août dernier, la collecte nette s’est élevée à 3,7 milliards d’euros.
Bien qu’elle soit légèrement inférieure à celle du mois précédent (4,1 milliards), il s’agit de la meilleure performance de ce produit financier pour un été.
Par ailleurs, en comparaison avec août 2024, les versements ont augmenté de +26 % et ont établi un niveau record pour ce mois avec 12,1 milliards d’euros. La progression enregistrée depuis début janvier 2025 est de +8 %.
Plus de versements que de retraits
La croissance notable de la collecte nette de l’assurance vie est surtout due au fait que les épargnants déposent plus d’argent qu’ils n’en retirent de leur compte. Pour le mois d’août 2025, les prestations ont diminué de -7 % en comparaison avec la même période de l’année dernière.
Les rachats sur les fonds en euros ont reculé de -8 % et ceux des unités de compte ont régressé de -4 %. En ce qui concerne les versements sur ces deux types de supports, ils ont respectivement augmenté de +26 % et de +25 %. Avec un encours total de 2?068 milliards d’euros à la fin du mois d’août 2025, l’assurance vie confirme sa position privilégiée parmi les solutions d’épargne préférées des Français.
Les livrets réglementés deviennent moins rentables
Par ailleurs, la baisse importante des taux des livrets d’épargne réglementés explique en grande partie le regain de popularité de l’assurance vie.
Les rendements du livret A et du LDDS sont désormais inférieurs à celui des fonds en euros. Ils s’établissent actuellement à 1,7 % pour les premiers contre environ 2,5 % pour les seconds en 2024.