
De meilleures rémunérations comparées à 2024
En prenant en compte la progression du taux des obligations d'État engendrée par l'aggravation du déficit public, les titulaires du contrat d'assurance vie en France peuvent espérer de meilleurs rendements pour l'épargne investie dans des fonds en euros. Selon des experts économiques,
Le taux moyen s'établirait autour de 2,65 % cette année, et pourrait même atteindre 2,70 %, soit mieux que celui de 2024 qui s'est situé à 2,60 %.
Il faut savoir que pour leurs fonds à capital garanti, les assureurs misent majoritairement sur les obligations sécurisées de l'État et des grandes entreprises. Dans la première catégorie, celles à 10 ans pèsent pour près d'un cinquième des fonds euros (19,4 %). En conséquence, le moindre doute quant à la capacité de la France à honorer sa dette, les assureurs exigent un taux d'intérêt plus élevé. Ce rendement vient mécaniquement améliorer le rendement versé aux épargnants.
Les assureurs contraints d'afficher des taux attractifs
D'ailleurs, afin de ne pas décevoir les épargnants et continuer d'attirer la collecte, les acteurs du secteur sont contraints de maintenir la compétitivité de l'assurance vie face aux autres placements financiers. Mobiliser une partie de leurs réserves devient parfois nécessaire pour « gonfler » artificiellement la rémunération lorsque la performance réelle de leurs placements ne suffit pas.
Le Livret A, n'est pas considéré comme un vrai concurrent, raison d'un taux à 1,7 % depuis le 1er août après des mois de baisse continue. En revanche, il existe plusieurs alternatives intéressantes aux fonds en euros pour tirer profit de la hausse des rendements. Les compte-titres, qui permettent d'investir dans des obligations, et les comptes à terme proposés par les banques, notamment, se présentent comme des rivaux sérieux. Ces derniers, en particulier, devraient séduire bon nombre d'épargnants l'année prochaine grâce à leurs taux boostés.