
Une seconde étape de revalorisation
La réforme des tarifs médicaux engagée par la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) se poursuit cet été. Après une première hausse opérée en décembre 2024, une nouvelle augmentation est entrée en vigueur au début du mois de juillet.
Ces réajustements, pris en charge à la fois par l'Assurance Maladie et les contrats de mutuelle santé, ont pour objectif de relever la rémunération de plusieurs spécialités où les honoraires n'ont que peu ou pas évolué depuis plusieurs années.
Les autorités de santé justifient cette démarche par la nécessité d'encourager les médecins à se maintenir dans certaines disciplines moins attractives financièrement, tout en améliorant la prise en charge des patients.
Des consultations pédiatriques mieux valorisées
Parmi les spécialités concernées, la pédiatrie figure en première ligne. Les consultations destinées au suivi des enfants de moins de trois ans passeront ainsi à 40 euros (+1 euro). Plus encore, les trois examens obligatoires, essentiels au contrôle du développement correct de l'enfant et réalisés à différentes étapes de la croissance, voient leur tarif revalorisé à 60 euros.
Une consultation spécialisée additionnelle est instaurée. Également d'un montant de 60 euros, elle sera accessible sur prescription pour les enfants jusqu'à 16 ans, afin d'affiner le dépistage précoce de maladies chroniques, de problèmes du développement ou de soucis de santé particuliers requérant une coordination médicale individualisée.
Un meilleur accompagnement en pédopsychiatrie et en gériatrie
Les pédopsychiatres, également intégrés à cette réforme, bénéficient d'une revalorisation significative. Les consultations destinées aux jeunes, désormais étendues jusqu'à 25 ans contre 16 ans précédemment, atteindront 75 euros. Cette décision entend répondre à la demande croissante de prise en charge psychologique chez les adolescents et jeunes adultes, notamment après les répercussions de la crise sanitaire.
En gériatrie aussi, la consultation fait l'objet d'une révision notable, à 42 euros. Ces professionnels jouent en effet un rôle de plus en plus important dans le suivi des seniors, particulièrement vulnérables face aux maladies chroniques ou aux problématiques liées au vieillissement.