
Un dépistage moins invasif et plus abordable
Grâce à une étude menée auprès de 786 participants, avec ou sans troubles cognitifs, des scientifiques ont mis au point un test sanguin novateur : ALZpath p-tau217.
Celui-ci permet de classer les individus en trois catégories selon leur risque de développer la maladie d'Alzheimer : faible, moyen et élevé. Il repose sur la mesure du niveau de la protéine p-tau217, un biomarqueur spécifique de la maladie.
D'après le Professeur Charles Marshall, spécialiste de neurologie clinique à l'Université Queen Mary de Londres,
Cette approche constitue une alternative prometteuse aux méthodes de dépistage actuelles, dont la ponction lombaire qui est douloureuse, et la scintigraphie cérébrale amyloïde qui coûte très cher, proposées dans seulement 5 % des cliniques de la mémoire au Royaume-Uni.
L'espoir d'un diagnostic systématique
Le Dr Richard Oakley, directeur de la recherche et de l'innovation à l'Alzheimer's Society, se félicite de cette avancée.
De son côté, la Dre Sheona Scales, directrice de la recherche de l'association britannique Alzheimer's Research,
Quant au professeur Jonathan M. Schott, spécialiste de neurologie au centre de recherche sur la démence au Royaume-Uni,
Une avancée majeure qui a toute son importance dans la mesure où 225 000 personnes sont diagnostiquées chaque année d'après la Fondation Vaincre Alzheimer. Rappelons que cette maladie est prise en charge par les organismes de mutuelle santé.
- D'après une étude parue récemment, un nouveau test sanguin serait capable de déceler avec une grande précision la maladie d'Alzheimer dès ses premiers stades.
- Ce type de prélèvement plus sûr et plus facile à mettre en place constitue une excellente alternative aux méthodes de dépistage actuelles, qui sont à la fois douloureuses et onéreuses.
- Les recherches vont se poursuivre afin de s'assurer de la fiabilité de ce test.