
Cette couverture est accessible à tous les agents de l'État
Tous les agents de l'État, actifs et retraités, et leurs ayant-droits peuvent bénéficier de cette couverture.
Les soins pris en charge sont les mêmes, quel que soit le statut de l'adhérent, et incluent le 100 % santé, le ticket modérateur, les dépassements d'honoraires, les chambres d'hôpital, et le forfait pour les implants dentaires.
Mais en fonction des besoins de chacun, il est possible de souscrire des garanties optionnelles. Cette flexibilité profitera en particulier aux retraités désireux d'améliorer leur couverture.
Pour l'agent retraité, l'adhésion se fera auprès du dernier employeur, et il lui faut fournir son titre de pension ou une autre pièce justifiant qu'il a travaillé pour celui-ci avant l'arrêt de son activité professionnelle. À noter toutefois que s'il décide de cumuler emploi et retraite intégrale, il ne peut pas souscrire cette mutuelle. Pour sa part, un agent à la veille de sa fin de carrière pourra devenir bénéficiaire retraité s'il est couvert par la complémentaire santé de son employeur pendant sa période d'activité.
La date d'entrée en vigueur des contrats peut différer selon les employeurs : quelques-uns sont déjà effectifs depuis le 1er janvier 2025, certains depuis le 1er mai 2025, et pour d'autres, il faut attendre début octobre prochain, ou janvier 2026, ou encore le 1er avril 2026.
Plafonnement des cotisations pour les retraités
Les bénéficiaires de cette nouvelle complémentaire santé cotiseront par solidarité. Les retraités, pour leur part, seront soumis à un plafonnement qui progresse chaque année : 100 % de la prime d'équilibre la première année de retraite, 125 % la deuxième année, 150 % jusqu'à la cinquième année, et 175 % pour les années suivantes (jusqu'à la 75e année de l'agent). Au-delà de cet âge, aucune augmentation ne s'applique.