
Flambée de l'anxiété et la dépression chez les jeunes
L'étude menée par l'INSERM et l'Université Paris-Cité, qui est toujours en cours, a pour objectif d'observer l'évolution de la dégradation de l'état psychologique chez les jeunes et d'en déterminer les causes. Bien qu'elle ne doive prendre fin que dans le courant de l'année 2026, les premiers résultats ont été rendus publics à l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale.
17?000 individus ont été interrogés dans le cadre de cette étude. Il leur était demandé de répondre à un questionnaire en ligne sept fois par an.
Plus d'un tiers d'entre eux ont déclaré souffrir de symptômes de détresse psychologique de type anxio-dépressif modéré à sévère (DMS). Un mal qui touche davantage les filles (45 %) que les garçons (27 %) .
En principe, outre les douze séances gratuites chez le psychologue, les soins liés aux pathologies mentales des jeunes sont pris en charge par l'Assurance maladie (60 % à 70 % suivant les cas) et par la mutuelle de santé complémentaire à laquelle ils sont affiliés.
Les principales causes de ce phénomène
Selon les spécialistes du domaine, cette situation est attribuable à plusieurs facteurs. Les informations issues de diverses études récemment menées ont par exemple démontré que, chez les adolescents, les troubles sont particulièrement importants au début des années lycée .
Par ailleurs, la pandémie de Covid-19 a également joué un rôle essentiel dans le phénomène. Depuis la fin de cette crise sanitaire, la détérioration de l'état psychologique des jeunes a commencé à susciter l'inquiétude. D'ailleurs, la santé mentale est aujourd'hui considérée comme une priorité nationale.
Parmi les autres causes figure l'environnement familial et socio-économique dans lequel les jeunes évoluent. L'addiction aux écrans (plus de sept heures par jour) constitue un autre facteur qui favorise les risques de détresse psychologique.