Mutuelle universitaire : comment bien la choisir ?

Vous entrez dans le supérieur et la question de la complémentaire santé se pose ? Bonne nouvelle : depuis 2019, vous n'êtes plus obligé de prendre la mutuelle étudiante ! Vous êtes libres de choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins. Avec un budget étudiant limité, il vaut mieux bien comparer pour éviter les mauvaises surprises.

En résumé

Ce qu'il faut retenir

  • Depuis 2019, les étudiants ne sont plus contraints de souscrire une mutuelle dédiée et peuvent choisir librement leur complémentaire santé.
  • Trois options sont possibles : mutuelle spécialisée (Heyme, LMDE…), contrat individuel classique ou rattachement à celle des parents.
  • Les tarifs varient de 4,90 à 40 € par mois selon le niveau de couverture ; la C2S ou les aides régionales peuvent alléger le coût.
  • Le tiers payant évite l’avance de frais dans de nombreuses situations : pharmacie, hôpital, optique, analyses.
  • Comparer les garanties, franchises, plafonds et services (RC, téléconsultation) reste essentiel pour trouver la formule adaptée à son profil étudiant.
choix mutuelle universitaire

Les différents types de mutuelles étudiantes disponibles

En tant qu'étudiant, 3 options vous sont offertes.

  • Les mutuelles spécialisées pour étudiants comme Heyme, LMDE, SMENO et SMERRA proposent des contrats adaptés aux besoins des 16-35 ans. Ces organismes offrent des tarifs préférentiels et des services dédiés au mode de vie étudiant.
  • Les mutuelles traditionnelles proposent également des formules jeunes avec des garanties classiques. Bien que moins spécialisées, elles peuvent offrir un excellent rapport qualité/prix selon vos besoins.
  • Le rattachement à la mutuelle parentale reste possible jusqu'à un certain âge (généralement 25-28 ans selon les contrats). Cette solution s'avère souvent économique, mais vérifiez les conditions de couverture géographique si vous étudiez loin du domicile familial.

La mutuelle universitaire est-elle obligatoire ?

Contrairement à une idée reçue, la mutuelle étudiante obligatoire n'existe plus depuis 2019. Seuls les salariés du privé doivent encore souscrire celle de leur entreprise.

Faire l'impasse sur une mutuelle reste risqué. Même jeune et en bonne santé, personne n'est à l'abri d'un problème de santé. Et la Sécurité sociale ne couvre qu'une partie des frais.

Pour certains soins, elle rembourse très peu, voire rien :

  • Optique.
  • Dentaire.
  • Dépassements d'honoraires.
  • Chambre particulière.
  • Orthodontie adulte.
  • Médecines douces.
  • Automédication.

Quelles sont les meilleures mutuelles pour les étudiants ?

Quatre mutuelles se partagent le marché étudiant.

Heyme : l'entrée de gamme accessible

Heyme propose l'un des tarifs les plus bas du marché à 9,90 € par mois. Issue de la fusion MEP-SMEREP-SMERAG, elle cible les 16-35 ans avec quatre niveaux de garantie. Dès l'entrée de gamme, elle inclut téléconsultation gratuite, forfait préservatifs, remboursement de protections hygiéniques réutilisables et responsabilité civile.

LMDE : la proximité sur campus

LMDE mise sur la proximité avec 61 agences et 17 permanences directement sur les campus. Ses 3 formules affichent des tarifs ultra-compétitifs : Hospi (4,90 € par mois), Vitalité (16 €), Essentielle (28,50 €) et Zen (41,90 €). Ses partenariats culture, sport et détente offrent des réductions appréciables. Par exemple, 10 % de réduction chez Flixbus.

SMENO : 3 formules claires

SMENO propose 3 niveaux tarifaires : Mut M (14,34 € par mois), Mut L (28,68 €) et Mut XL (42,96 €). Cette mutuelle se distingue par sa simplicité d'approche et ses garanties progressives selon le budget de l'étudiant.

MGEN : l'expertise du monde enseignant

Avec 4,1 millions de personnes protégées, MGEN propose l'offre OJI déclinée en plusieurs formules, de 16,75 à 40 € par mois. Les services incluent le remboursement d'abonnements sportifs, de contraceptions et même une couverture internationale.


Mutuelle universitaire : combien ça coûte ?

Le prix d'une mutuelle étudiante varie de 4,90 à 40 € par mois en fonction des garanties choisies. Plus vous optez pour une couverture élevée, plus la cotisation mensuelle augmente. À titre de comparaison, le tarif mensuel moyen d'une mutuelle santé en France pour un assuré individuel est de 86,03 €1.

Plusieurs facteurs influencent le prix :

  • Le niveau de vos garanties : formule de base versus formule renforcée.
  • Votre lieu d'habitation : les dépassements d'honoraires sont plus fréquents dans les grandes métropoles.
  • Vos besoins spécifiques : optique, dentaire, médecines douces, sport.

Attention aux tarifs plus élevés en ville. Souvent, les médecins y pratiquent des dépassements d'honoraires plus importants.

Une avance de frais avec le tiers payant de votre mutuelle universitaire

Budget serré oblige, les étudiants n'ont souvent pas les moyens d'avancer les frais. Le tiers payant devient alors précieux : vous n'avez rien à payer directement chez le professionnel de santé. En général, il s'applique pour :

  • Hospitalisation dans un établissement conventionné par l'Assurance maladie.
  • Pharmacie.
  • Laboratoires d'examens.
  • Soins infirmiers.
  • Optique.

Comment trouver une mutuelle universitaire gratuite ou pas chère ?

Quelques astuces peuvent vous sauver la mise quand les fins de mois sont difficiles.

La complémentaire santé solidaire (C2S) : gratuite ou presque

Gratuite sous 10 339 € de revenus annuels, la C2S coûte 1 € par jour jusqu'à 13 957 €2. Elle couvre 100 % des soins sans avance de frais ni dépassements d'honoraires : consultations, hôpital, prothèses dentaires, lunettes avec l'offre 100 % Santé. Vous percevez une bourse ? Pensez à vérifier votre éligibilité à cette mutuelle étudiant boursier.

Les aides régionales disponibles

Plusieurs régions proposent des coups de pouce financiers aux étudiants. L'Occitanie accorde jusqu'à 100 € par an, sous condition de choisir une mutuelle partenaire. La région PACA propose son Pass Santé Jeunes avec des réductions sur vaccinations, contraception et consultations spécialisées.

Renseignez-vous auprès de votre région pour découvrir les mutuelles étudiantes gratuites ou aides disponibles.


Comment souscrire et comparer les mutuelles universitaires ?

La souscription de la meilleure mutuelle peut s'effectuer en ligne, par téléphone ou en agence. Pour bien choisir, utilisez un comparateur qui vous permet d'obtenir plusieurs devis rapidement.

Critères essentiels à comparer :

  • Les garanties : hospitalisation, soins courants, dentaire, optique.
  • Les tarifs et franchises.
  • Les plafonds de remboursement.
  • Les délais de carence.
  • Les services complémentaires : téléconsultation, responsabilité civile.
  • Les partenariats et réductions.

N'oubliez pas de vérifier votre éligibilité à la Sécurité sociale étudiante avant de souscrire votre complémentaire santé.

FAQ

Questions fréquentes sur la mutuelle universitaire

Qu'est-ce qu'une mutuelle universitaire et à quoi sert-elle ?

Une mutuelle universitaire est une complémentaire santé conçue pour les étudiants. Elle complète les remboursements de la Sécurité sociale en prenant en charge tout ou partie des frais de santé non remboursés.

La mutuelle universitaire est-elle obligatoire pour les étudiants ?

Non, depuis la rentrée 2019, la mutuelle étudiante n'est plus obligatoire en France. Les étudiants sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale. Toutefois, il est fortement recommandé de souscrire une mutuelle pour couvrir les frais non pris en charge.

Quelles sont les options pour bénéficier d'une mutuelle universitaire ?

Un étudiant peut rester rattaché à la mutuelle de ses parents jusqu'à un certain âge, souscrire une mutuelle étudiante dédiée ou opter pour une mutuelle individuelle classique. Le choix dépend des besoins en santé, du budget et des garanties souhaitées.

Comment souscrire et quels critères comparer pour choisir une mutuelle universitaire ?

La souscription peut se faire en ligne, par téléphone ou en agence. Il est important de comparer les garanties (hospitalisation, soins courants, dentaire, optique), tarifs, franchises, plafonds de remboursement, délais de carence et services complémentaires.

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