
Une extension du délai de déduction qui profite à différents profils d'épargnants
Selon les deux élus à l'origine de cet amendement,
Ce texte vise notamment à augmenter la capacité de déduction des actifs, dont l'ouverture du PER intervient tardivement.
En effet, d'après les chiffres publiés par le DREES, environ un tiers des nouveaux souscripteurs en 2022 ont entre 50 ans et 59 ans. Ils ne disposent alors que quelques années pour se constituer une épargne, et il ne leur sera pas facile de compenser la perte de revenus après le départ à la retraite .
Ceux qui se sont lancés plus tôt (en particulier les jeunes en début de carrière) peuvent aussi en profiter, car la plupart d'entre eux ne possèdent pas encore assez de ressources financières pour alimenter régulièrement leurs contrats.
Ainsi, le texte prévoit le rapport du plafond de déduction non utilisé de l'année en cours sur les 5 années suivantes, soit une extension de la période de référence de 2 ans .
Actuellement, le report des reliquats peut se faire pendant 3 ans. Concrètement, le reste des droits relatifs à l'année 2022 peut être utilisé en 2025 afin de réduire son imposition à la rentrée. Il convient toutefois de noter que les versements déduits seront fiscalisés à la sortie .
Maintien du droit à conserver son PER après la retraite
L'amendement proposant l'obligation de liquider le PER au moment de la retraite du titulaire n'a pas en revanche reçu l'approbation des députés. Ainsi, il est toujours possible pour le souscripteur de le conserver jusqu'à son décès .
En revanche, ce placement financier pourrait être frappé du nouvel IFI (Impôt sur la fortune improductive) si l'amendement, également adopté par l'Assemblée nationale, est retenu définitivement dans le PLF 2026.