
Un placement accessible à tout âge
Les produits d'épargne à long terme représentent des solutions vers lesquelles de plus en plus de personnes se tournent pour se constituer un complément de revenus à la retraite. L'objectif est principalement de s'assurer d'un niveau de vie convenable et de se mettre à l'abri des problèmes d'argent pendant la vieillesse.
Le Plan Épargne Retraite, créé en 2019 en remplacement du PERP, du contrat Madelin, du Perco et des contrats «article 83», a su rapidement séduire les Français. Il peut être ouvert à partir de 18 ans. Si la loi ne spécifie pas d'âge maximal pour en souscrire un, certaines banques qui jouent la prudence posent toutefois une limite à 70 ans.
Les principaux avantages de ce type de placement, outre les intérêts, résident dans sa fiscalité. Il permet en effet de bénéficier d'une déduction d'une portion des versements du revenu imposable qui peut atteindre 10 % des gains rapportés par une activité professionnelle. Cependant, pour les seniors qui ne travaillent plus, cette déduction est plafonnée à 4 637 €.
Une fiscalité avantageuse pour la succession
Ouvrir un PER après être parti à la retraite fait partie des moyens qui permettent aussi d'optimiser la transmission d'un patrimoine financier, en profitant du système d'imposition applicable lors de la succession.
En effet, chacun des légataires est exempté de taxes et de droits pour les montants inférieurs ou égaux à 152?500 €. Si le décès survient après le soixante-dixième anniversaire du souscripteur, cette somme est réduite à 30?500 € par bénéficiaire.
Par ailleurs, dans le cas où le détenteur du contrat a désigné son conjoint ou son partenaire de PACS comme héritier de son PER, ces personnes n'ont pas à payer de droits de succession. De plus, les intérêts accumulés seront également exonérés.