
Une solution de retraite complémentaire attractive
Soucieux de leurs revenus financiers lorsqu'ils arrêteront de travailler, les Français prennent de plus en plus tôt des précautions afin d'être à l'abri du besoin pendant leurs vieux jours. Ils sont nombreux à envisager d'autres solutions pour compléter leur pension. L'assurance vie et le PER constituent les alternatives privilégiées.
Le Plan Épargne Retraite offre plus de souplesse que les produits qu'il a remplacés (PERP, Contrat Madelin, etc.) dans les méthodes d'investissement. La fiscalité du PER est également intéressante puisque les montants des dépôts seront soustraits du revenu soumis à l'IR. Et en cas de décès du souscripteur, le cadre fiscal de la transmission est à l'avantage des héritiers pour les versements qu'il a réalisés avant ses 70 ans.
Une préférence pour le PER individuel
Depuis sa création en 2019 avec l'adoption de la loi Pacte, le PER a attiré plus de 11 millions d'épargnants dont 7 millions ont opté pour le PER individuel. En plus de sa fiscalité intéressante, il permet d'optimiser la préparation de la retraite, dans la mesure où il est accessible à la majorité des travailleurs. Il s'adapte en effet aux particularités des parcours professionnels.
De plus, les versements sont entièrement libres. L'épargnant peut alimenter son compte à son rythme, et en fonction de ses possibilités financières. Il choisira également le mode de sortie qui lui convient : en rente ou en capital.
Une popularité freinée par une méconnaissance du produit
Bien qu'ils soient intéressés par le PER, de nombreux Français hésitent à se lancer par crainte de faire un mauvais placement.
D'après les résultats d'un sondage récent, un peu plus de 40 % des personnes interrogées ont déclaré n'avoir qu'une compréhension limitée du produit, de son fonctionnement et de ses avantages, notamment de sa fiscalité.
Cette méconnaissance freine son succès. Mais elle pourrait toutefois être solutionnée avec une meilleure information et un renforcement de la communication axée sur le PER.